Lâcher les artistes !

Cher.es ami.es, Cher.es abonné.es,

Pour une fois, je vais essayer de ne pas parler de moi. Je ne vais pas encore relater, dans cet énième édito, mes doutes, mes angoisses, mes tracas du quotidien, mes dégâts des eaux, l'Urssaf qui n'est pas gentille avec moi… Je vais évoquer ici et maintenant 4 artistes qui s'apprêtent à prendre leur envol.

Ce ne sont pas des perdreaux de l'année (ou plutôt des petites perdrix puisque les hommes sont largement en minorité…), ces artistes ont déjà pas mal foulé les planches ou les studios, mais cette fois, c'est sur leurs projets personnels qu'ils travaillent. Depuis, plusieurs semaines, ils se triturent les méninges, malaxent les mots, pétrissent les sons. Ils accélèrent, ils ralentissent, ils retirent un couplet, ajoutent un instrument, parfois un silence où on ne l'attend pas. Ils se raclent la gorge et font vibrer tous leurs résonnateurs, en haut, en bas, derrière les oreilles, dans le bas ventre. Ils explorent, ils cherchent, ils essaient, trouvent parfois, puis reviennent en arrière ou passent à autre chose. Toutes les émotions les traversent : le doute, la joie, le doute, l'extase, le doute, la colère, le doute, la détresse, l'espoir, le doute…

Ils s'encouragent, se découragent et plus l'échéance approche, plus le stress est grand. Mais les artistes-intervenants qui les accompagnent savent les rassurer et leur transmettre la petite flamme qui scintillera lorsque le public sera présent.

Des artistes singuliers donc à découvrir du 3 au 7 juin 2019 sur la scène de la Manufacture Chanson dans le cadre de la 10^ème édition de notre festival « Lâcher d'artistes » :

Eylo, toute en « samplicité »
Gabrielle Jeanselme qui susurre ses soliloques
Florentin Fouch et ses petites histoires de Fouch
Mira Cétti, une étoile rock dans la voi(x)e lactée
Mais également Hum, Melvin Dans Les Nuages, Krys Holden et Romain Bertaga, 4 artistes venus se ressourcer, cette saison, dans nos formations.

Mais on ne lâche rien malgré tout !

Prochaine newsletter, courant juin (plutôt vers la fin…),

Stéphane Riva