Ma triste joie !
Cher(e)s ami(e)s, Cher(e)s abonné(e)s,
Le mois dernier je m’étais promis un prochain édito léger, enjoué, plein d'espoir débordant de bonheur et de félicité, un truc rigolo quoi…
Nous voilà en novembre, la rentrée est passée, on en avait un peu perdu l'habitude, les notes et les mots grouillent de nouveau à la Manufacture Chanson. Du matin au soir très tard, les projets prolifèrent et on découvre dans chaque recoin de notre fabrique à chanson, des artistes au regard hagard en train de se gratter la tête et la guitare, à hésiter entre le « bling » parfait ou le juste « blang ». Quel bonheur de retrouver tout ce monde et faire, de nouveau, plein de belles rencontres !
Nos machines-outils tournent à plein régime, il y a des concerts, des répétitions, des résidences, des créations, des rencontres pro, des scènes ouvertes, des actions artistiques en tous genres, des scènes ouvertes, des expos, des formations pour les pros, des formations loisir juste pour le plaisir. Les idées fusent de tous côtés, ça chauffe comme dans les hauts fourneaux. A des kilomètres à la ronde, on aperçoit toutes ces paroles et toutes ces notes qui partent en fumée du toit de la Manufacture Chanson. On les a triturées, broyées, malaxées, façonnées, chacun essaie d'en ressortir quelques émotions.
Mais voilà que ce mois de novembre est marqué par le chagrin. Françoise Dupas directrice du Petit Faucheux à Tours et surtout, une grande copine de syndicat, vient de nous quitter brutalement et beaucoup trop tôt. C’est immensément triste, c’est très injuste. Je pense fort à sa famille, à ses proches mais aussi au jazz et à toute la musique, à qui elle va énormément manquer.
Bye Françoise !
Prochaine newsletter, le mois prochain, surement comme le précédent
Stéphane Riva