Chercher des poux dans une botte de foin à 14 heures !

Cher.e.s ami.e.s, cher.e.s abonné.e.s,

Non, je n'ai pas l'esprit de contradiction !
Je cherche toujours la solution la mieux adaptée au problème qui m'est posé, l'idée la plus juste et le meilleur argument.
Certes, souvent, lorsqu'on me conseille un chemin, j'en prends un autre. Lorsqu'on m'invite à prendre du bleu, je choisis le jaune ou lorsqu'on me prouve quelque chose par A + B, je cherche « n – x ».
Je m'entraine très régulièrement à penser autrement, à trouver des arguments qui font mouche là où on ne m'attend pas. Quotidiennement, je m'abreuve des conseils de mon coach de rhétorique (le youtubeur, Victor Ferri), il me parle d'Aristote, de figures de styles, de langue de bois, des malheurs du sophisme, des trois mousquetaires : « pathos, ethos et logos »… Je ne comprends pas tout mais qu'est-ce que ça fait du bien !
Mon coach me donne des exercices. Je les expérimente sur un très bon ami qui vient d'avoir 50 ans (ça commence à faire beaucoup et ça le déprime un peu…). Mais le problème c'est que cet ami est un grand empathe. Il est donc toujours d'accord avec moi. J'ai beau dire des horreurs, déformer ses propos, aller à l'antipode de ce qu'il me dit, il acquiesce. Ce n'est pas très bon pour mon entrainement.
Mais, détrompez-vous, tout ça n'est pas de la contradiction. Je suis contre la contradiction. Je préfère simplement avoir tort tout seul qu'avoir raison comme tout le monde.
Vous me direz : « au moins, ainsi, tu es d'accord avec toi-même ». Mais, que nenni, vous avez tout faux. Ce que je dis est totalement inexact, ou le contraire. D'ailleurs, je pense que je ne devrais pas faire cet édito. Enfin, si. Mais non, si, non, si, non, si, non, si, non, si, non, si, non, si, non, si, non, si, non, si, non, si, non, si, non, si, non, si, non, si, non, si, non, si, non, si, non, si, non, si, non, si, non, si, non, si, non, si, non…
Sinon, je ne suis pas contre la chanson contestataire… Ou l'inverse…

Prochaine newsletter, courant décembre (mais je suis contre noël…),
Stéphane Riva