Édito – mai 2020 « Je ne t’dirai pas l’espoir, L’espoir met souvent les voiles »

Cher.es ami.es, cher.es abonné.es,

Vous en avez assez, je vous comprends.

C’est pourquoi, je n’évoquerai pas, dans cette newsletter retrouvée, cette étrange période que nous vivons et tous ces mots nouveaux qui bercent notre quotidien depuis plusieurs semaines.

Je ne parlerai pas ici de crise sanitaire, ni de héros, de médailles, de pénurie, de forme sévère, de quatorzaine, de conseil scientifique, d’attestation qui serait déplacée.

Je ne vous dirai rien sur la distanciation physique ou sociale, sur l’hydroxychloroquine, les respirateurs artificiels, les FFP1, les FFP2, les FFP3, le ou la covid-19, les masques réutilisables que chacun sait ou ne sait pas utiliser.

Il n’est aucunement question que je m’exprime à propos des pangolins, des personnes à risques, des confinés, des déconfinés, des gestes barrières, des apéros-zoom qui se terminent en hydroalcooliques.

Je tairai le présentiel, les activités partielles, les clusters d’amours virtuelles et je ne crierai plus « prenez soin de restez chez vous » !

Mais bon, trêve de verbiage ! De quoi va-t-on parler maintenant ? Que vont commenter les commentateurs et qu’allons-nous faire de tout cela demain ?

Ce matin, la Manufacture Chanson a réouvert ses portes. Je devrais plutôt dire « entre-ouvert », puisque nous ne sommes autorisés qu’à accueillir des salariés ou des professionnels. En conséquence, seuls quelques stages de formation professionnelle reprennent peu à peu, ces jours-ci, à Paris et à Nantes et il n’y aura pas de concert, pas de formation loisirs, pas de mises à disposition de salles, pas d’action artistique d’ici les vacances d’été, voire d’ici septembre.

Je crée, moi aussi, mon mot nouveau : nous avons tous hâte de vous
RETROUVRAI !

A très vite et un petit coucou de bienvenue à Alma,

Prochaine newsletter, sûrement, courant juin,
Stéphane Riva